Le 29 octobre 1963, les Pères du Concile votent le rétablissement du diaconat et en confie les modalités pratiques aux Conférences épiscopales.
En 1966, l’Assemblée plénière des évêques de France décide à une très large majorité le rétablissement du diaconat permanent.
En 1967, les évêques de France fixent les orientations pour faire converger l’effort missionnaire dans trois directions : les pôles de non croyance (ceux qui sont « loin de l’église »), les pôles de misère (les plus pauvres) et les pôles de développement (les responsables du monde d’aujourd’hui et de demain).
En 1970, la commission épiscopale du clergé et des séminaires déclare la préférence des évêques français pour des diacres qui, quotidiennement au contact des hommes grâce à leur situation familiale et professionnelle, puissent en pleine vie témoigner du service que le Peuple de Dieu doit rendre aux hommes à l’exemple du Christ…
En 1993, les évêques de la région apostolique Nord rédigent un document intitulé : « Repères et convictions pour le diaconat ». Il y est rappelé que les diacres «ont à faire en sorte que la mission de service, à laquelle l’ensemble des baptisés est appelé, soit vécue par tous le mieux possible ».
La Province ecclésiastique de Lille, constituée des diocèses d’Arras, de Cambrai et de Lille, confirme ces orientations en précisant la nécessité que les diacres soient appelés dans tous les milieux de la société.
Notre Evêque, le père Garnier, aime encourager ses diacres par ces paroles : «Il y a une multitude de personnes qui ne touchent plus les rivages de l’Eglise, qui se sont éloignées pour diverses raisons. Vous êtes envoyés vers ceux et celles qui vous sont proches, qui se croient loin du Christ, alors que Lui est proche d’eux, loin de l’Eglise alors que l’Eglise se doit d’être proche d’eux. C’est là le champ de votre mission ».
Robert Carémiaux,
délégué diocésain du diaconat